Du Pessimisme
Du bruit. Une journée indécise. Un temps qui ne se précise pas.
J´aurais bien aimé que tout cela ne soit pas visible à mes yeux. J´aurais bien souhaité que mon cœur ne s´assouplisse pas à l´écoute de ces notes invisibles et sans notes de cette journée qui me laisse comme perplexe.
Comprenez-moi, je ne sais pas qui je suis et je me perds encore quand le temps me confond. Hier je lisais encore du Baudelaire, la nuit dernière j´ai regardé un film de Woddy Allen, plongé après dans la lecture de Malamud (New life) et tout en pensant que je devrais me mettre à travailler sur mon roman, j´ai eu comme l´angoisse que la vie est si courte quand on a vraiment des projets.
Il faudrait savoir à quoi s´en tenir une fois que tes enfants commencent à venir au monde et que leur mère te jette un regard comme pour te dire : « comment voudrais-tu que je maudisse la nuit aux plaisirs éphémères où mon ventre à conçu ton désir »
Franchement elle aurait raison et l´on aurait tort de l´en vouloir.
Je me ferais un mangeur de mots et de papiers. Je l´ai lu ce matin sur un blog d´un éminent critique d´un journal bien prisé. Il disait ce salaud, oubliant que lui aussi est mangeur de papier et de mots qu´il est parfois dangereux de se consacrer essentiellement aux livres car on le sait, il le sait, lui, le critique, que l´on se retrouverait parfois __il ne l´a pas dit comme ça mais c´est presque pareille car c´est tout entendu, un sous-entendu, quoi__ sans autre récompense que comme mangeur de papier et de mots. Il veut dire, si je comprends bien, qu´avec du papier et des mots on ne vit pas.
Il a eu tort. Il le sait. Mais parfois c´est que la verve, l´excitation d´écrire qui nous pousse à dire des bêtises.
Je finirais ce billet en disant que ce que je lis sur les journaux depuis peu est désespérant. Quand on vous commente et images à l´appui de ce qui se passe dans le monde, ces guerres, ces extrémismes, ces famines, et tant d´autres fléaux, j´ai l´impression qu´il y´a quelque chose qui nous échappe, quelque chose que l´homme, semble-il, ne peut pas contrôler. Voyez-vous où m´amène le pessimisme ?
J´aurais bien aimé que tout cela ne soit pas visible à mes yeux. J´aurais bien souhaité que mon cœur ne s´assouplisse pas à l´écoute de ces notes invisibles et sans notes de cette journée qui me laisse comme perplexe.
Comprenez-moi, je ne sais pas qui je suis et je me perds encore quand le temps me confond. Hier je lisais encore du Baudelaire, la nuit dernière j´ai regardé un film de Woddy Allen, plongé après dans la lecture de Malamud (New life) et tout en pensant que je devrais me mettre à travailler sur mon roman, j´ai eu comme l´angoisse que la vie est si courte quand on a vraiment des projets.
Il faudrait savoir à quoi s´en tenir une fois que tes enfants commencent à venir au monde et que leur mère te jette un regard comme pour te dire : « comment voudrais-tu que je maudisse la nuit aux plaisirs éphémères où mon ventre à conçu ton désir »
Franchement elle aurait raison et l´on aurait tort de l´en vouloir.
Je me ferais un mangeur de mots et de papiers. Je l´ai lu ce matin sur un blog d´un éminent critique d´un journal bien prisé. Il disait ce salaud, oubliant que lui aussi est mangeur de papier et de mots qu´il est parfois dangereux de se consacrer essentiellement aux livres car on le sait, il le sait, lui, le critique, que l´on se retrouverait parfois __il ne l´a pas dit comme ça mais c´est presque pareille car c´est tout entendu, un sous-entendu, quoi__ sans autre récompense que comme mangeur de papier et de mots. Il veut dire, si je comprends bien, qu´avec du papier et des mots on ne vit pas.
Il a eu tort. Il le sait. Mais parfois c´est que la verve, l´excitation d´écrire qui nous pousse à dire des bêtises.
Je finirais ce billet en disant que ce que je lis sur les journaux depuis peu est désespérant. Quand on vous commente et images à l´appui de ce qui se passe dans le monde, ces guerres, ces extrémismes, ces famines, et tant d´autres fléaux, j´ai l´impression qu´il y´a quelque chose qui nous échappe, quelque chose que l´homme, semble-il, ne peut pas contrôler. Voyez-vous où m´amène le pessimisme ?